2007...
... voit disparaître un homme de bien que j’aurais aimé connaître. Merci Monsieur l’Abbé d’avoir été ce que vous avez été.
2007 voit aussi se profiler des élections qui conduiront à nous prononcer pour des personnages qui devront nous engager dans une société plus harmonieuse pour le bien de TOUS.
Mais auront-ils les aptitudes à mettre tout en œuvre pour que cesse cette misère qui n’en finit pas d’exister ?
A l’ère informatique, à l’ère de la prospérité limitée à un petit nombre, à l’ère des compétitivités, la pauvreté s’installe durablement dans notre pays et cela est indécent
pour tous ceux et toutes celles qui ont donné leur vie pour le bien commun.
Notre société n’est pas celle que l’on a voulu il y a plus de deux siècles. Mais nous avons construit des institutions qui produisent une mixité de démocratie aristocratique.
Y aura-t-il dans les prochains mois des discours où les citoyens pourront se reconnaître ?
Qui devra t’on croire ? Qui sera illuminé par le bon sens ?
Y aura-t-il un programme ou l’humain prévaudra sur l’économique
Ira-t-on vers un développement durable de la pauvreté ?
C’est sans doute possible si notre société perdure dans ses choix.
La vraie démocratie reste à venir, alors attention à la poudre aux yeux…
30-01-2007
Jusqu’où iront-ils ?
Nous vivons avec tellement d’incertitudes tout au long de notre existence,qu’en cela en a-t-on la certitude.
Mais cela ne doit pas nous empêcher de nous engager dans la défense des intérêts d’un groupe. Cette pratique existe en tous lieux et en toutes circonstances (associatif, syndical).
Il faut se sentir concerné bien avant qu’un problème survienne.
Ensemble tout est envisageable pour se réconforter, se sensibiliser, sur ce que nous amène notre société, nos politiques, nos élites.
Aujourd’hui plus de 7 millions de personnes en France vivent sous le seuil de la pauvreté et cela n’est pas digne d’un pays qui a toujours été moteur dans le domaine du social.
Toutes les revendications de ces dernières décennies ont toujours été malmenées, manipulées, récupérées par des affairistes ou des spéculateurs du social.
L’alternative ne peut s’envisager qu’avec une forte mobilisation syndicale en l’absence de réelle politique sociale. Certes tout est réformable,
que ce soit dans le monde du travail privé, le fonctionnaire, le chômeur, le syndicalisme.
En prônant la modernisation, en voulant se recentrer sur certains besoins (les besoins de certains) le politique pousse les agents à se désintéresser à se démotiver
de leur travail et aussi à réduire leur nombre. Et le comble c’est de constater qu’ils pensent en lieu et place des personnes concernés.
Changer le visage de l’administration, réinventer l’administration en allant voir ailleurs ce qui s’y passe. Peut on en être rassuré ? J’en doute.
14-05-2008
Fausse démocratie
Bien sur la crise est mondiale. Personne ne l’évoquait ou ne l’attendait mais elle est bien là pour autant aujourd’hui.
Les inégalités sociales déjà existantes ne vont pas manquer de s’amplifier à l’avantage des plus nantis et au désarroi des plus démunis.
Au travers d’une dite approche sociale, les politiques continuent à creuser le fossé de la misère.
Comment accepter cette création de supermarchés (adaptés aux petits revenus) à coté de ceux existants et qui poussent comme des champignons malgré la crise?
Comment accepter les nouvelles règles de soins et les remboursements imposés par le gouvernement? N’avons-nous pas le droit d’être soigné à l’identique?
Pourquoi devrions-nous accepter cette tuerie de la solidarité?
Pourquoi devrions-nous accepter cette accentuation de l’individualisme prônée par nos hommes politiques ? Quand aurons-nous un système politique suffisamment honnête pour permettre au plus grand nombre d’hommes et de femmes de vivre décemment?
Quand finira-t-on de s’avilir? Peut être demain...
10-02-2009
CHANGER NOTRE SOCIETE
Comment bien vivre sa vie. En as t’on conscience dés notre plus jeune âge. J’en doute ! S’interroge-t-on pour savoir ce dont on a besoin, si l’on a bien vécu ? S’interroge-t-on pour savoir si l’on sait suffisamment préoccupé des autres ? J’en doute !
Notre société d’aujourd’hui nous conduit à un tel individualisme qu’il est difficile de penser à des lendemains meilleurs en terme d’humanisme.
Que constate-t-on en ce XXI-e siècle ?
Une petite partie de la population vit avec excès disposant de plus qu’il ne peut vraiment utiliser,
Une autre partie de la population estime disposer de moyens suffisants pour prendre du bon temps autant qu’il le pourra.
Une troisième partie de la population se contente d’exister en utilisant tous les moyens que leur donne la solidarité.
Une dernière partie de la population essaie de survivre.
En y réfléchissant, rien de ceci n’est bien nouveau.
Les dites conquêtes sociales ont-elles pu changer la société ?
A-t-on envie de la changer en plus d’humanism ? J’en doute !
02-09-2009
TOUT S'AVILIE
Comment ne pas s’inquiéter de ce que devient la société ?
A penser que nous ne vivons pas tous sur la même planète, certains dans l’opulence, d’autres
dans la précarité.
Il existe toujours un dialogue de sourds entretenu ou non, entre ceux qui détiennent une part
de pouvoir de tout ordre, d’autorité de toute nature et ceux qui désirent mieux vivre, mieux exister.
Tout se remodèle dans le cadre politique, associatif, journalistique, médiatique, sportif et culturel
sans trop savoir faire la distinction entre l’important et le distractif, l’insignifiant et l’essentiel.
En prétendant vouloir moraliser le capitalisme, ne pourrions nous contraindre les hommes politiques
à plus de moralité ? Comment modifier le cours des choses quand on sait la subordination de
tout aux lois de l’argent !
Même notre école, notre école de la République, ne corrige pas les inégalités et rien n’est fait
pour en corriger le tir.
Au delà de décrier les aberrations des profits et des profiteurs, les disparités criantes et
effarantes entre riches et pauvres, que se passe t’il pour les défavorisées qui sont de plus en plus
nombreux: si peu de choses.
Avec cette bourgeoisie d’affaires, avec cette politique de misère, quelle réponse donner au peuple qui
souffre ? Aucune...
Ceux qui nous gouvernent ont vraiment peu d’idée de ce qu’est véritablement l’existence.
08-10-2009
COMMENT FAIRE ?
Oui comment faire pour bâtir une société ou l’homme a la première place ? Il appartient pourtant à l’État d’assurer cette construction qui ne peut suffire y compris
avec toute la bonne volonté des milliers de bénévoles conscients de cette misère qui perdure.
Comment faire pour avancer ? Peut être en réinventant une démocratie plus conforme aux attentes des citoyens.
Il faut en finir avec ces notions de guide suprême que ce soit en politique ou en religion.
Pourquoi sommes-nous toujours en quête d’un personnage hors norme pour l’idolâtrer ? Chaque être humain dispose d’une vitalité qui doit lui permettre de vivre sans s’avilir
et exister à même hauteur que quiconque.
Mais alors comment faire pour réinventer une démocratie qui soit plus conforme aux attentes des citoyens.
Si le suffrage universel a été une véritable conquête sociale dans le passé, il est nécessaire de penser qu’aujourd’hui la vie démocratique a besoin d’autres registres que l’élection.
L’activité citoyenne doit se faire entendre par d’autres biais.
Le verdict des urnes ne doit plus être le seul maillon, étalon de légitimité de la démocratie.