Les discours ne suffisent pas
Les discours ne suffisent pas à eux seuls à permettre d’améliorer notre société et le sort de tout à chacun.
Beaucoup aujourd’hui se trouvent investi d’une mission, beaucoup se croient investi d’un pouvoir de critique à l’égard de ce qu’il ne pratique pas, ne connaisse pas.
Il ne suffit pas de réfléchir, mais mettre à réalisation ses idées en tenant compte de l’avis du plus grand nombre.
Il faut y travailler et en cela il faut de l’investissement et du courage.
Faut il mieux moraliser la société pour avancer? C’est dans l’avenir que l’on doit pouvoir trouver des réponses aux préoccupations de chacun dans le respect de l’autre et à tous les niveaux de la société.
Doit on se laisser séduire par des manifestations qui n’ont d’autre intérêt que le profit? Doit on rentrer dans une logique de béatitude à l’égard de certains individus qui n’ont pas tous une réelle démarche de solidarité?
La prudence est de mise.
11-06-2007
La conception
fortement individualiste de l’égalité des chances telle qu’elle existe aujourd’hui est injuste.
On ramène souvent tout à soi estimant qu’on mérite mieux que son voisin. A force de croire à soi même on est de moins en moins disposé à contribuer à l’effort de solidarité nécessaire pour mieux vivre en collectivité.
Ainsi la précarité est passée de 20 à 30 % de notre population.
Les inégalités entre générations s’accentuent, la vulnérabilité des gens sans qualification augmente, la sanction sociale s’amplifie entre les enfants issus des différentes couches de notre société.
Certaines mesures accélèrent davantage cette différence en aggravant surtout la situation des plus défavorisés.
Mais comment se faire entendre dans ce tintamarre ambiant ou chacun se persuade qu’il a raison ?
Alors si l’on a conscience qu’il faut permettre à tous les citoyens de vivre décemment, faisons que dans nos communes on est conscience qu’il existe des situations de misère à notre porte et ne les ignorons pas.
30-10-2007
Que peut-on attendre...
...de notre entourage en termes de durabilité ? La recherche de certains liens en termes de durabilité ? La recherche de certains liens
avec les autres doit pourtant se faire avec le temps mais aussi pour le plus longtemps possible.
Ceci est vrai de l’adolescence à la fin de la vie.
Ceci est vrai dans toutes les structures dans lesquelles on peut se trouver: dans la vie de couple,
dans la vie professionnelle, associative, syndicale, politique et citoyenne.
Bien sur des réponses
à la durabilité se trouvent dans chaque cas de figure. Mais avant de se trouver impliqué dans
une structure se pose-t-on la question de savoir pourquoi on a envie de se retrouver avec les autres:
pour le pouvoir, pour être au devant de la scène, pour y trouver des avantages de toute nature ?
N’a-t-on envie de s’y intéresser que pour voir ?
Quelle motivation y a-t-il à la clé ?
Pourtant s’il n’y a pas ce plus au fond de soi qui conduit à s’intéresser aux autres
alors il est vrai que rien ne dure.
05-05-2010
Oui la guerre il faut la faire,
mais à la misère, à l’intolérance.
Il faut être plus nombreux à mettre l’accent sur la détresse humaine. Il faut se révolter contre tout ce qui peut conduire à accentuer les différences entre les plus aisés et les plus pauvres.
Certains acceptent trop l’existence d’une telle situation par indifférence, par insouciance.
Et pourtant faciliter la vie au quotidien de tous ceux qui souffrent de mal vivre autour de nous est dans les possibilités de chaque personne.
Aider sans juger, réconforter par un geste, un sourire, cela ne coûte rien.
Et finissons de penser que cela n’arrive qu’aux autres.
Regardons autour de nous, cette souffrance morale existe pour tous ceux qui un jour se retrouve dans la précarité, la pauvreté, la misère.
Il nous appartient d’y faire barrière en agissant dés lors qu’une situation nous est connue.
12-08-2008
Le peuple toujours sur la sellette
En démocratie, le pouvoir est grand même entre les mains d’une minorité et la seule chose dont on dispose encore est le droit d’expression. Mais pour combien de temps ?
Pour certains si cela leur était possible, ce droit disparaitrait.
C’est parce que trop de citoyens se cantonnent dans leur vie paisible et tranquille,
sans se préoccuper de ce qui se raconte dans les instances dites « citoyennes » comme les mairies, les communautés de communes, les conseils généraux, j’en passe et des meilleures.
Cela mérite pour autant son pesant de cacahouètes de s’y rendre... de temps à autre !
10-10-2011
Quand l’Abbé Pierre et Coluche
avait souhaité apporter leur soutien aux plus démunis, ils savaient quant à eux que la misère resterait de ce monde.
Certains ne veulent pas la voir en exprimant à chacun de se débrouiller pour s’en sortir.
Aujourd’hui Bresles se débarrasse de « ses restos du cœur » et cela constitue une honte
pour notre ville.
Nous n’avons rien de sérieux en logistique, nous dit-on pour permettre à cette
association de fonctionner normalement.
Mais de qui se moque-t-on ?
Malheureusement nous ne sommes pas les seuls à fonctionner comme cela es association, d’autres en profitent davantage.
Une ville qui s’agrandit doit faire face à ses obligations aussi bien associatives que communales.
Dans notre ville de Bresles, il y a des gens qui attendent un peu de ces « restos du cœur ».